t'as lu quoi ces temps ci ?
J'ai lu quelques beaux romans comme je les aime quand j'abandonne ma ventrée de polars : Hillerman, Nesbo, Indridasson, Fred Vargas, Sylvain, Coben, Mankell... quand ça ne va pas et que je n'ai pas une grande pêche, un polar et ça redémarre !
J'en suis sortie pour quelques temps et j'ai tourné des pages inoubliables pas toujours très joyeuses mais pleines d'humanité. Il se trouve qu'elles ont un point commun non recherché, la guerre. Comment, comment peut-on arriver à de telles cruautés ?
J'ai déjà parlé de "Wisconsin",avec ses victimes de la grande guerre et de la guerre du Vietnam.
Dans les "Mille soleils splendides"de Khaled Hosseini, c'est l'Afghanistan et ses conflits successifs, qui durent ,durent et détruisent. Mais c'est aussi un roman d'espoir,d'amour et d'amitié. Il faut lire aussi du même auteur "Les cerfs-volants de Kaboul".
Un autre, plus léger en apparence "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" raconte le vécu de la grande guerre dans un cadre bien particulier, l'île de Guernesey. Beaucoup d'émotions. Destin tragique. d'Elisabeth. Rencontres improbables. Celui-là aussi, on y entre à la première phrase et on n'en sort en regrettant de l'avoir fini !
J'ai aussi en cour, que je ne lis "qu'entre deux", c'est le vrai pavé qu'on hésite à mettre dans sa valise. Écrit comme un roman par un historien - rien d'inventé, franchement intéressant. Incroyable ce personnage de Winston Churchill. Mais là encore, je suis effarée par les décisions d'envoi de milliers d'hommes se faire tuer que ce soit en Belgique ou en France, en Inde ou en Afrique du sud ou en Turquie... on en met 20 000 ici, 60 000 là. Il sont tués par milliers, on regarnit les rayons. Effarant !
Pour faire dans le léger, j'ai aussi lu "Pas ce soir je dîne avec mon père". Nombrilisme, parisianisme, c'est facile, mais sympathique quand même. 
Pas grand chose à en retenir.